Articles

La poésie n'a d'autre but qu'elle-même

L'Incertain Chapitre un Il y a une luminosité rose. Je n’ai pas de notion de temps au littoral. Les étendues bleues sont mon bonheur, ma vie, ma luminescence. Mon chez-moi, mon ventre maternel. Comme résidence, mon appartement face à ma bien-aimée. Le soleil couchant, rougeoyant, parfois une fine pluie ou la furie des tempêtes, les vagues bondissantes, la houle, les roulis, les coups de tonnerre. Les chalutiers restent alors au port et les touristes dans les hôtels. J'aime ce vide total, cet abandon des ressources faisant place à l'émotion pure. Les éléments naturels me sauvent d'un mal-être que j'ai dû mal à préciser mais où que je sois, là où soit la mer, il est en moi, toujours. Mille traits de vie sur la surface de l'ombre, jamais de déceptions. Si un objet trouble l'eau, traîne dans une clairière ou dans une ville, il est l’œuvre de l’homme et non celle de la pluie, du soleil, des étendues vertes et roses. Un océan

Planète Blanche

D'après une idée de Jean-Jacques Oppringels, déformée et écrite suivant mon style propre. Avec mes remerciements à Deuxcent Cinquanteetun pour la cohérence des détails techniques (que j'espère avoir bien compris, ne lui en voulez pas s'il y a des incohérences :-) Et à mon fils pour ses remarques pertinentes. Suite à un commentaire bien-fondé d'un ami, je ne mettrai plus de courts textes sur le blog car cela n'a aucune inutilité mais dans le cas présent, il y a vingt-deux pages. Si je vous ai importuné avec cela, j'en suis sincèrement désolée. Et s'il vous plaît, aidez-moi, toutes les remarques négatives sont primordiales pour mes autres nouvelles:-) Planète Blanche L'an trois-mille cinq-cent-trente-trois Freebe a dix-sept ans mais se sent parfois envahie par une lassitude profonde comme si elle quatre-vingt-dix ans. Elle a parfois du mal à respirer, à tenir en équilibre, à dominer les membres de son corps qui s’en vont da